L’autorité administrative annonce des mesures d’urgence face à ce phénomène qui dure depuis plusieurs mois
Les populations de Doukoula ont perdu le sommeil et vivent avec la peur dans le ventre depuis plusieurs mois.
Beaucoup ont abandonné leurs localités pour trouver refuge hors de leur arrondissement. D’autres par contre ne dorment plus la nuit abandonnant leurs épouses et se retrouvent seulement en journée.
Car la nuit, ils sillonnent le village question de débusquer quelques bandits
“Nous les femmes sommes terrorisées. Même aller au champ nous ne pouvons plus. Nos maris ont peur de passer nuit à la maison. Nous sommes abandonnés avec les enfants. Ils ont d’abord commencer par prendre les enfants en otage maintenant c’est les chefs de famille et tout récemment ils ont élevé deux femmes finalement nous on est dépassé et abandonnées a nous même” indique Tchoubou Madeleine, conseillère municipale, présidente du réseau des femmes de l’arrondissement de Ndoukoula.
Une trentaine d’enfants et chefs de famille ont été pris en otage en l’espace d’un an dans cet arrondissement du Diamaré à l’extrême nord.
Sur place, plusieurs sources parlent de complices locaux impliqués dans cette mafia. Par de simples coups de fil, les otages sont libérés après versement des rançons. Le grand banditisme a élu domicile dans cette localité et il ne se passe pas deux semaines sans qu’on n’enregistre des prises d’otages.
Un phénomène qui bénéficie des complicités internes.
Des chefs traditionnels sont mis au banc des accusés, mais sa majesté Moussa Sadou, lamido de Ndoukoula s’en défend.
“Nous mêmes les chefs traditionnels sommes victimes. Moi j’ai beau parler je suis allé jusqu’à Maroua rencontrer les autorités avec les différents numéros MTN et ORANGE qui appellent les familles pour demander les rançons mais personne n’a réagit. Heureusement le préfet a effectué une descente qui peut être un début de solutions à ce problème” indique ce dernier.
En présidant cette réunion d’urgence sécuritaire le 19 juillet dernier à Ndoukoula le préfet du Diamaré Jean Marc Ekoa Mbarga, a dénoncé d’un ton ferme que l’insécurité dans cette unité administrative allait cesser.
L’autorité administrative rassure les populations et annonce le renforcement du dispositif sécuritaire dans les prochains jours.
Parmi les résolutions prises au terme de la réunion pour ramener définitivement la sécurité, figure en bonne place la création d’un poste du Bir à Ndoukoula.
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