Sinistrées depuis le temps des grandes inondations, elles ont saisi l’occasion de la visite des autorités administratives et municipales pour crier leur colère
Cela fait bientôt deux mois, que 13 villages du canton Yassoukou, l’un des deux que compte l’arrondissement d’Edéa 1er, ont été envahis par les eaux du fleuve Nyong sorti de son lit suite aux grandes inondations enregistrées ces derniers temps.
Habitations, bétail et cultures ont été engloutis par les eaux dont le siège a duré plus de deux semaines, temps suffisant pour détruire toutes les cultures allergiques à l’abondante d’eau.

Une première descente des autorités sur le site du désastre avait commencé à rassurer les villageois sur la détermination du gouvernement à gérer ce sinistre, d’après les promesses de ces autorités.
Surtout que quelques jours avant, un sinistre de moindre envergure frappant quelques quartiers d’Edéa urbain avait fait l’objet d’une très forte mobilisation de l’administration, en terme d’appui. Plusieurs semaines sont passées sans un signe d’attention du côté du gouvernement de la république. Le ministre Atanga Nji, plusieurs fois annoncé, n’est jamais arrivé.
Les maigres efforts du maire qui était accompagné du sous préfet d’Edéa 1er ont plutôt attisé la colère des populations en ces moments des fêtes où la famine gronde de plus belle.
Saisissant l’occasion de cette visite d’hier, elles ont manifesté leur mécontentement vis-à-vis du gouvernement qui continu de faire la sourde oreille à leur détresse.
Mimi Mefo Info