D’après les autorités, cette affluence traduit le regain d’intérêt pour un métier qui était depuis quelques boudé.
Être enseignant du primaire ou de la maternelle. Cela continue d’être le rêve d’un nombre important de jeunes camerounais. Cette année, ils se sont présentés massivement aux concours national d’entrée dans les écoles normales d’instituteurs aussi bien de l’enseignement général que technique: (Enieg) et (Eniet). Selon les chiffres officiels, au moins 6500 jeunes ont présenté ces concours pour la session 2022.
Comparativement à l’année dernière, on observe une nette progression se situant à 1350. Lors de la descente effectuée dans la Région de l’Ouest afin de s’assurer du bon déroulement de ces concours, le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Enseignements secondaires, s’est montré euphorique de constater un regain d’intérêt des jeunes pour les métiers d’enseignants de l’éducation de base.
« Cette nette progression montre que les jeunes s’intéressent à nouveau au métier d’instituteur », a confié Boniface Bayaola. Le membre du Gouvernement est d’autant plus heureux que dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où du fait du conflit qui y sévit, les enseignants redoutent d’y aller, le taux d’inscription soit plus élevé.
Pour lui, il leur revient désormais de travailler pour maintenir les acquis. Ceci passe inéluctablement par l’intégration dans la fonction publique des enseignants déjà formés.