En réaction à la série de mesures annoncées ces jours par le chef de l’État à travers le Secrétaire général de la Présidence de la République, les enseignants dénoncent la roublardise des pouvoirs publics.
On est clairement dans l’impasse. Afin de répondre aux revendications portées ces derniers jours par les enseignants à travers une grève, le secrétaire général de la Présidence Ferdinand Ngoh Ngoh a énuméré dans une correspondance au Secrétaire général des services du premier ministre les dispositions prises.
Il s’agit de mesures au plan financier et administratif. Au plan financier: le paiement du complément salarial dès ce mois de mars, des indemnités de logement. Et dès juin du paiement des rappels et frais de reclassement, avancements.
Et au plan administratif de la systématisation de la constitution des dossiers d’intégration des enseignants etc.
Pour mettre en œuvre les mesures financières, il faudra 17 milliards de Francs CFA soit 1 milliard 759 millions par mois.
Mais pour mettre en œuvre toutes les mesures et notamment éponger la dette globale vis à vis des enseignants ( 180 milliards de FCFA), il faudra attendre l’année 2023.
C’est l’essentiel de ce qui ressort d’un point de presse conjoint donné hier par 5 ministres. Autour du ministre de la communication porte parole du gouvernement, il y avait le ministre des finances, des enseignements secondaires, de la fonction publique et de le réforme administrative, et l’éducation de base.
Tous pour donner les modalités pratiques de mise en œuvre des mesures annoncées par le SG/ PR
Et c’est l’échéancier qui irrite les enseignants. ” Non à l’imbecilisation, à l’instrumentalisation, à l’infantilisation et à la paupérisation des enseignants. La grève est maintenue” réagit un membre de “On a Trop supporté” dans le quotidien La Nouvelle expression
” Monsieur Le Président de la République, soit vous ne voulez pas résoudre le problème soit vos collaborateurs de vous dise par la vérité” renchérit un autre
Dans la foulée de ces réactions, ils rappellent qu’en 2017, une correspondance du Secrétaire général de la Présidence instruisait déjà le règlement des frais de correction des examens et qu’en juillet de la même année, une commission ad hoc était créée pour adresser exactement les mêmes problèmes qu’aujourd’hui.
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