Categories: Français

Éducation : Les enseignants disent Non à Paul BIYA

En réaction à la série de mesures annoncées ces jours par le chef de l’État à travers le Secrétaire général de la Présidence de la République, les enseignants dénoncent la roublardise des pouvoirs publics.

On est clairement dans l’impasse. Afin de répondre aux revendications portées ces derniers jours par les enseignants à travers une grève, le secrétaire général de la Présidence Ferdinand Ngoh Ngoh a énuméré dans une correspondance au Secrétaire général des services du premier ministre les dispositions prises.

Il s’agit de mesures au plan financier et administratif. Au plan financier: le paiement du complément salarial dès ce mois de mars, des indemnités de logement. Et dès juin du paiement des rappels et frais de reclassement, avancements.

Et au plan administratif de la systématisation de la constitution des dossiers d’intégration des enseignants etc.

Pour mettre en œuvre les mesures financières, il faudra 17 milliards de Francs CFA soit 1 milliard 759 millions par mois.

Mais pour mettre en œuvre toutes les mesures et notamment éponger la dette globale vis à vis des enseignants ( 180 milliards de FCFA), il faudra attendre l’année 2023.

C’est l’essentiel de ce qui ressort d’un point de presse conjoint donné hier par 5 ministres. Autour du ministre de la communication porte parole du gouvernement, il y avait le ministre des finances, des enseignements secondaires, de la fonction publique et de le réforme administrative, et l’éducation de base.

Tous pour donner les modalités pratiques de mise en œuvre des mesures annoncées par le SG/ PR

Et c’est l’échéancier qui irrite les enseignants. ” Non à l’imbecilisation, à l’instrumentalisation, à l’infantilisation et à la paupérisation des enseignants. La grève est maintenue” réagit un membre de “On a Trop supporté” dans le quotidien La Nouvelle expression

” Monsieur Le Président de la République, soit vous ne voulez pas résoudre le problème soit vos collaborateurs de vous dise par la vérité” renchérit un autre

Dans la foulée de ces réactions, ils rappellent qu’en 2017, une correspondance du Secrétaire général de la Présidence instruisait déjà le règlement des frais de correction des examens et qu’en juillet de la même année, une commission ad hoc était créée pour adresser exactement les mêmes problèmes qu’aujourd’hui.

C’est manifestement l’impasse alors que les élèves achèvent ce vendredi la troisième semaine sans cours au Cameroun

Mimi Mefo Info

Recent Posts

Facebook and Instagram May Shut Down in Nigeria Amid Regulatory Standoff

Nigerians could soon lose access to two of their most widely used social media platforms,…

1 hour ago

Community Efforts Lead to Safe Return of Captives in Chad’s Gagal

On the morning of April 29, 2025, in the village of Gagal, the usual calm…

5 hours ago

Endeley’s Monument in Buea Triggers Memories of Political Icon, Physician

Eighty-year-old Diesel Tangho Dieudonne may be frail with age, but his memory of one man…

5 hours ago

Le FMI évalue les réformes économiques au Cameroun dans le cadre de son programme d’appui financier

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne actuellement au Cameroun pour effectuer la huitième…

6 hours ago

Prime Minister’s Maroua Donations: A Political Gesture or a Sustainable Solution for the Far North?

Prime Minister Joseph Dion Ngute witnessed the distribution of sacks of rice, fertilisers, textbooks, and…

6 hours ago

Camwater se lance dans l’eau embouteillée

La Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) a lancé, ce 30 avril, un avis à manifestation…

7 hours ago