En 05 ans soit de 2015 à 2020, le Cameroun a perdu 58 mille hectares de forêts selon un rapport de FAO. Et avec un taux de déforestation oscillant entre 0,2 et 0,6% le pays est l’un des principaux pays du bassin du Congo dont la pression sur les forêts est des plus fortes.
Cette pression due aux activités agricoles mais aussi aux poches de corruption dans l’exploitation des ressources forestières contribuent à saper les efforts du pays en matière de réduction des émissions de gaz imputables à la déforestation.
Le cacao, le palmier à huile et l’hévéa ont été identifiés comme produits agroindustriels dont la culture met en mal la survie des forêts. Il n’est pas question de cesser la production mais d’assurer une utilisation rationnelle des forêts en prenant en compte le rôle régulateur de ces espaces pour le climat.
Un atelier tenu à Douala et organisé par la Tropical Forest Alliance (TFA) réunit ministère de l’environnement, organisation mondiale de la protection de la nature, entreprises agro industrielles, Office national du cacao et du café et des organisations de la société civile œuvrant sur les questions de lutte contre la déforestation. Il y est attendu la création d’une plateforme commune de dialogue et d’échange.