Plusieurs familles sont plongées dans la peur avec d’éventuels risques de famine qui plannent dans la région de l’Extrême-Nord du pays.
La situation devient beaucoup plus critique dans la ville de Maroua avec la rareté des pluies alors que les agriculteurs se préparaient déjà pour le début des travaux champêtres. Autre problème, les attaques des oiseaux granivores
qui ont détruit plusieurs champs de mil et de maïs.
Heureusement ces paysans se sont mobilisés pour sauver le peu de leur mil récolté afin d’éviter le pire.
Depuis bientôt 2 semaines c’est la catastrophe dans les marchés de Maroua. Un sac de mil qui se vendait à 16.000f est passé à 22.000f en l’espace d’un mois seulement. A cela s’ajoute la forte présence des commerçants Nigérians qui exportent vers le Nigeria et le Tchad avec le silence complice des autorités de la ville censées défendre la sortie de ces danrées en attendant le retour effectif des pluies.
L’espoir des agriculteurs est de voir la 1ère apparition sur les marchés de mil et maïs pour la nouvelle récolte de l’année en cours si jamais la saison pluvieuse tient ses promesses.
Pour le moment les Coopératives locales des agriculteurs s’organisent pour contrer les spéculateurs et protéger les intérêts de leurs adhérents.