Cet espace touristique, véritable atout économique pour le Cameroun est tombé en ruine en raison de l’insécurité. Incursion.
Situé dans l’arrondissement de waza département de Logone et Chari région de l’extrême nord Cameroun, le parc national de Waza est l’un des parcs nationaux du Cameroun. L’espace est situé non loin du lac Tchad, il couvre une superficie de 1 700 km². C’est une réserve de biosphère reconnue par l’Unesco depuis 1979. Riche d’une faune naturelle exceptionnelle, il est l’un des atouts touristiques du Cameroun bien connu a l’échelle mondiale.
Depuis son ouverture dans les années 60 jusqu’en 2013 ce parc recevait des milliers de touristes venant d’horizons diverss.Pour les jeunes de cet arrondissement c’était autrefois, une opportunité pour leurs commerces et autres activités avec la forte affluence des expatriés. Chacun trouvait son compte en proposant diverss articles et des produits artisanaux.Son campement situé au pied d’une petite montagne comptait plusieurs chambres à dormir, et les lieux de distraction pour les visiteurs.
Non loin du parc à 200m environs se trouve la résidence présidentielle d’Amadou Ahidjo premier président du Cameroun. À l’époque, il venait passer du temps pour admirer les animaux. Les guides touristiques de ce parc ont vieillit beaucoup d’entre eux sont déjà morts.C’est des guides en même temps des guerriers capables de vous donner avec exactitude le l’emplacement de chaque animal.
Depuis 2014 soit 8 ans environ, le parc national de waza a été paralysé par les attaques à répétition des membres de la secte Boko Haram.Un an seulement après le début de la guerre contre Boko Haram la localité de waza a été placée en zone rouge, privant ainsi de visites les étrangers.
Le temps de la désolation passé les jeunes avaient déjà perdu l’espoir. Plusieurs de ces jeunes ont convergé vers le centre-ville de Maroua pour trouver refuge et être à l’abri du danger. Dès lors waza connu pour sa beauté touristique se transforme en une ville militarisée.Les habitants de cette localité victime des attentats kamikazes désertent les lieux, c’est le sauf qui peut.
Les animaux qui avaient l’habitude de voir ces visiteurs resteront abandonnés sans visite des experts vétérinaires qui parfois faisaient le tour du parc pour voir si jamais il ya un animal qui est malade.
Quelques temps après, les mêmes animaux à savoir les lions, les éléphants, les girafes et autres espèces animaux sortent du parc et parfois sèment la terreur pour ce qui est des pachydermes, détruisent les champs de sorgho, maïs à leurs passages.Les habitants de waza font face non seulement aux Boko Haram mais aussi aux éléphants qui détruisent leurs champs.
Comme cela ne suffisait pas les criquets migrateurs viennent à leur tour détruire, paralyser les champs de culture de contre saison. C’est ainsi que pour les habitants de waza, l’espoir d’une vie meilleure s’est progressivement envolé laissant place à la famine.
