Cette décision a été prise lors du dernier conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique Centrale, le 28 octobre dernier. pour justifier cette mesure, Daniel Ona Ondo le président de la Commission de la CEMAC, évoque les pertes économiques. Cette interdiction pourrait engendrer des pertes de recettes à hauteur de 80 milliards de francs Cfa. Il ajoute que le Gabon a perdu 75 milliards de francs Cfa, à cause de la mise en route de cette mesure.
Les pays de la zone CEMAC traversent actuellement une situation économique critique avec le covid 19, les crises sociaux et politiques au Tchad au Cameroun et RCA. Une conjoncture qui a favorisé le report de l’échéance prévu pour le 1er janvier 2023. Cet ajournement permettra de mettre en œuvre des mesures d’accompagnement.
L’entrée en vigueur de cette interdiction était initialement prévue le 1er janvier 2022. Elle a été renvoyée à 2023, pour effectuer des études de maturation des projets d’investissement dans la transformation du bois.