Malgré les interpellations du chef de l’État sur la gestion calamiteuse du football le 10 février dernier, les principaux acteurs continuent les batailles. D’un côté, le Comité Intérimaire désigné par la FIFA et de l’autre, le Comité Provisoire de Gestion mis en place par l’Assemblée Générale de 2009.
Les deux camps ont tenu des réunions hier au siège de la Fecafoot d’une part et à la LFPC d’autre part. Dans le camp du sénateur Albert Mbida, le président du Comité Exécutif Provisoire, on a tablé sur l’examen de la situation créée par “l’usurpation” des fonctions de président et de membres du Comité Exécutif de la FECAFOOT par Seidou Mbouobo Njoya et compagnie. Dans cette dernière faction justement, l’on a évoqué la relance des championnats locaux le 28 février 2021.
Si la réunion tenue à la LFPC et présidée par le sénateur Albert Mbida, a été interrompue par la police, les forces de maintient de l’ordre étant porteuses d’un message du MINAT interdisant la tenue de cette réunion. L’on dit ne pas être intimidé.
Au milieu de cette guerre, le TAS interpelle la FIFA pour voir clair dans cette affaire. L’institution donne jusqu’au 26 février 2021 pour apporter des clarifications concernant le dirigeant actuel et officiel de la FECAFOOT. C’est une affaire à suivre!