Ils sont accusés d’avoir présenté de faux diplômes pour être recrutés.
L’affaire défraie la chronique. Selon une correspondance du ministre délégué à la Présidence chargée de la Défense, plus de 1.000 élèves gendarmes du contingent 2022 sont faussaires.
Concrètement et selon la lettre de Joseph BETI ASSOMO servie aux responsables des forces de sécurité à divers niveaux dont le secrétaire d’État à la Gendarmerie, le commandant du centre d’instruction des Forces armées de Ngaoundéré (CINFAN), le commandant du centre d’instruction de Djoum , les personnes ainsi radiées de l’armée le sont ” pour y avoir accédé avec de faux diplômes”
La lettre du patron de la défense énumère les noms des personnes concernées. Une longue liste de gendarmes qui s’étale sur 4 pages. Selon les termes de ce document officiel qui a visiblement fuité et largement partagé sur les réseaux sociaux, les mis en cause retournent en famille “sans préjudice de poursuites judiciaires”. Autrement dit, ils peuvent être traduits devant la justice pour faux et usage de faux par exemple. Un haut cadre de l’armée contacté par nos confrères de Mutations Édition de ce vendredi 12 août 2022 explique après ce qui est un véritable scandale que pour les recrutements, “des tests sommaires sont faits et la vérification sommaire des documents. Après les résultats définitifs, les élèves sont soumis à un test santé approfondi, des vérifications approfondies des documents et les enquêtes de moralité sont également faites”.
Sauf que le scandale des faux diplômes dans la gendarmerie remet en cause la fiabilité de ce travail de vérification des documents fournis par les candidats. L’affaire est d’autant plus grave que le nombre de personnes concerné est inédit. Plus de 1.000.
Mimi Mefo info Français (MMIF)