Depuis le weekend dernier, les recherches se sont accentuées à Fotokol dans le département du Logone et Chari (Extrême-nord du Cameroun).
Cette petite localité frontalière au Nigéria et au Tchad est encerclée par les forces de sécurité. Des mesures prises afin de fouiller, fouiner pour retrouver cinq employés de Médecins Sans Frontières. Dans la nuit de jeudi à Vendredi en effet, cinq employés de l’organisation humanitaire ont été élevés par des hommes armés.
Ils se trouvaient dans une villa qu’ils ont pris en location et qui leur servait aussi de cadre de travail. On ne sait s’il s’agit d’un acte des membres du groupe terroriste Boko Haram ou alors d’un autre Groupe. Même si le Journal L’Oeil du Sahel évoque la piste de la branche ISWAP de la nébuleuse très active dans la zone.
Les conditions de l’enlèvement de ces personnes sont encore “floues” d’après une source sécuritaire contactée par nos confrères. On sait par contre que les ravisseurs étaient armés
Les personnes enlevées sont d’une part des expatriés et d’autre part des camerounais. Les expatriés sont: Bale DIOUF de nationalité sénégalaise, RIMASSE MADINGUE un tchadien et Marie LAPE KONAN de nationalité franco ivoirienne.
Quant aux Camerounais, ce sont les nommés TRIBOULE et DJANGA.
Dans l’arrondissement de Fotokol, l’on craint que l’enlèvement porte un sérieux coup à l’enthousiasme de Médecins Sans Frontières dont les relations avec les autorités camerounaises sont tendues depuis 2020. Le clou de ces tensions étant la suspension des activités de l’Ong par le ministère de l’administration territoriale dans la région en crise du Nord Ouest