Le 28 mars, la morgue de Bafia a été au centre d’une grosse tension après la levée de corps de Mr Boyomo Charles dont la famille dénonçait une mutilation. Selon des sources, ce dernier, décédé récemment, a été retrouvé avec une ouverture à la tête, bien qu’il n’ait présenté aucun signe de blessure similaire au moment de son décès. Une accusation de la famille qui a rapidement été démentie par les autorités.
Les responsables de la morgue ont expliqué que “la lacération à la tête de Mr Boyomo aurait été causée lors de l’ouverture de son casier”, une version qui n’a pas convaincu la famille. Ils ont signalé que le corps avait été ramené à la morgue sous prétexte qu’il ne présentait plus de sexe et que la tête semblait avoir été ouverte et suturée, ce qui était incompatible avec la cause du décès, qui n’était pas liée à un accident. Cette situation a incité les forces de l’ordre, accompagnées du procureur de la République, à se rendre sur les lieux pour faire la lumière sur cette affaire.
Le procureur, présent sur le site, a rapidement démenti les allégations selon lesquelles le “corps aurait été mutilé”. À l’issue d’une autopsie post mortem, le médecin légiste a confirmé que “la blessure constatée n’était pas une mutilation, mais plutôt une écorchure liée à l’ouverture du casier”. Cette clarification a permis de dissiper les rumeurs et de rétablir la vérité sur l’état du corps.
Après ces événements, la situation à la morgue de Bafia est finalement rentrée dans l’ordre. Les autorités judiciaires et médicales ont travaillé de concert pour assurer que toutes les procédures soient respectées et que la mémoire de Mr Boyomo Charles soit honorée avec dignité. Une affaire qui montre l’importance d’une communication claire et transparente dans des moments de douleur et de confusion, afin de préserver la confiance des familles endeuillées envers les institutions médicales et judiciaires.
GN