Après plusieurs semaines de garde à vue, l’homme de 45 ans accusé de menaces à main armée, viol, séquestration, sodomie entre autre doit se présenter devant les autorités judiciaires pour connaitre de son sort.
S’achemine-t-on vers la libération de Herve Bopda ? La question est désormais récurrente sur les lèvres de plusieurs observateurs. Accusé d’avoir violé une centaine de femmes et de les avoir contaminées au VIH Sida, le présumé violeur a été arrêté il y a un mois. Il a ensuite été déféré au parquet du tribunal de première instance de Douala-Ndokoti, puis renvoyé pour complément d’enquête à la police judiciaire de Bonanjo où l’enquête préliminaire se déroule. Alors qu’il avait été annoncé être porteur du virus du Sida, 3 premiers tests de sérologie effectué sur lui se sont avérés sero-négatifs, de même qu’un quatrième test exigé par le procureur et effectué au Centre Pasteur. Nos sources ont laissé entendre que l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) chargé de l’expertise des conversations téléphoniques a également été sollicitée pour reconstituer les messages effacés d’une plaignante.
Dans la foulée, on apprend que trois plaignantes auraient fui la confrontation à la division régionale de la police judiciaire après la publication des résultats du quatrième test sérologique du mis en cause réalisé au Centre pasteur de Yaoundé.
Si l’expertises des conversations téléphoniques s’avère infructueuse et que les plaignantes désistent, le cours de l’affaire pourrait changer et Herve Bopda qui a été accusé d’avoir violé plus de 100 femmes pourrait se voir libérer, faute de preuves suffisantes.
Au sein de l’opinion, certains soupçonne une cabale montée de toute pièce par les membres de la famille du suspect. On parle d’une histoire d’héritage au sein de cette famille d’un défunt riche milliardaire originaire de Douala. Ses défenseurs indiquent que ses adversaires ont profité du fait qu’il est violent pour lui attribuer toutes sortes de d’abus.
Albert Atangana