Rien ne va plus entre le mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et le régisseur de la prison centrale de Yaoundé. Le porte-parole du collectif des avocats du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) vient de saisir le régisseur du pénitencier sur la situation du porte parole de Maurice KAMTO.
Dans sa lettre avec pour objet “Cessation d’actes de maltraitance sur le détenu Olivier BIBOU NISSACK”, Me Hyppolite MELI révèle que dans la journée du 15 avril, Olivier BIBOU NISSACK a été contraint de passer la journée affamée, privé de sa nourriture parce la gardienne de prison ESSO NGO n’a pas pu encaisser une somme fixée par elle à 10.000 milles comme condition sine qua none sans laquelle son repas ne pourrait lui parvenir”.
La défense de Olivier BIBOU NISSACK dénonce des “agissements illicites” d’un agent placé sous la responsabilité du régisseur.
Les avocats attirent l’attention du régisseur sur “les conséquences de ce type de contrainte gratuite, non nécessaire, exercée sur un détenu titulaire des droits inaliénables que toute administration a l’obligation de respecter”.
Il s’agit d’une “maltraitance en milieu carcéral sur un détenu, condamnable et constitutive d’infraction à la loi pénale, contre laquelle nous réclamons à toute fin de droit une enquête administrative mais aussi judiciaire” poursuit Me MELI. Arrêtés avec d’autres cadres du MRC à l’instar d’Alain FOGUE, Olivier BIBOU NISSACK est gardé à la Prison centrale de Yaoundé après les marches du 22 septembre 2020.
C’est une affaire à suivre.
Mimi Mefo Info Français (MMIF)