Le ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales accompagné par l’ambassadeur de France viennent de doter les jeunes formés, des pirogues artisanales en cette période de modernisation de la pêche.
C’est le motif qui a drainé à la plage de Ngoyé le MINEPIA et sa suite ainsi que l’ambassadeur français et sa suite et tout le gratin administratif de Kribi.
Ils sont 30 jeunes formés pendant deux ans et regroupés en cinq sociétés qui reçoivent des mains des autorités, des dossiers de pêche, des embarcations en bois munies de moteurs hors-bord. L’objectif du gouvernement avec l’appui financier de la France, est d’accroître le nombre de pêcheurs qualifiés et de booster la production halieutique au Cameroun.
Si la formation sur les techniques de pêche et la navigation maritime sont acceptables, les professionnels de la pêche critiquent le matériel archaïque qui est cependant offert aux pêcheurs. “A Kribi, le poisson est déjà très loin, et puis nous sommes en permanence victimes de la méchanceté des pêcheurs étrangers qui détruisent nos filets avec leurs embarcations mieux équipées” se plaint un pêcheur.
Avec la course vers la pêche de 2e génération et la concurrence rude en haute mer, si l’État du Cameroun veut atteindre ses objectifs d’autosuffisance et la sécurité alimentaire en produits halieutiques, il devrait sortir de la médiocrité et la débrouillardise des pauvres pécheurs artisanaux, pour leur doter de véritables équipements de pêche avec des embarcations plus sécurisées; proposent de nombreux observateurs.
Mimi Mefo Info (MMIF)
