Depuis ce lundi matin, les creuseurs de sable et les transporteurs ont cessé toute activité, pour crier leur colère contre les forces de sécurité.
Près de 300 personnes au total cherchent à rencontrer le préfet Nouhou Bello, pour lui exposer leur mécontentement au sujet du travail des forces de sécurité à leur égard. “Ils ont fermé la carrière que nous avions ; et maintenant, même dans notre debroullardise, la police et la gendarmerie nous poursuivent. Il faut débourser 5000frs ou 10.000frs, selon l’humeur de celui qui te contrôle”. Déclare un manifestant.
La goutte d’eau qui déborde le vase, c’est la mise en fourrière de trois de leurs camions à la compagnie de gendarmerie. Les exploitants du sable, bien qu’ils facilitent les constructions à Kribi, ils ne paient cependant pas de taxes, et détruisent gravement les côtes. Lors de la récente tournée de prise de contact du préfet de l’océan, il avait formellement interdit l’exploitation illégale du sable.