La Direction générale de la sécurité nationale (DGSN) a lancé, ce jeudi, un appel urgent aux Camerounais pour le retrait des nouvelles cartes nationales d’identité (CNI) déjà produites. Des milliers de titres, dotés de dispositifs de sécurité renforcés et d’une validité étendue à dix ans, sont disponibles dans les centres d’identification du pays.
Après des mois de pénuries, la DGSN a intensifié sa production de CNI dans le cadre d’un programme gouvernemental de modernisation des documents d’identité. Les autorités affirment avoir réduit les délais de fabrication, ouvert des centres de retrait supplémentaires et mis en place un système de notification par SMS pour informer les demandeurs de la disponibilité de leur carte.
« L’objectif est de résorber le stock de cartes non récupérées et de garantir à chaque citoyen un accès facilité à ce document essentiel », explique une source interne à la DGSN. Les titres non retirés dans un délai de six mois seront détruits, conformément à la réglementation.
Pour retirer sa CNI, le demandeur doit :
- Se présenter en personne au centre où il a déposé son dossier.
- Fournir le récépissé original de la demande.
- Présenter une pièce d’identité valide (ancienne CNI, passeport ou acte de naissance).
La DGSN met en garde contre les intermédiaires et encourage les usagers à signaler tout retard via sa plateforme en ligne.
Les nouvelles CNI intègrent plusieurs innovations :
- Sécurité renforcée : éléments biométriques et hologrammes pour lutter contre la fraude.
- Validité étendue : passe de 5 à 10 ans.
- Compatibilité avec les standards internationaux, facilitant les voyages et les démarches administratives.
Ces améliorations répondent aux exigences de l’Union africaine et de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Ce déploiement s’inscrit dans un vaste plan lancé en 2022 pour digitaliser les services publics camerounais. Près de 15 milliards de FCFA ont été investis pour moderniser les équipements de la DGSN et former ses agents.
La DGSN conseille aux citoyens :
- De vérifier en ligne l’état d’avancement de leur dossier.
- D’éviter les intermédiaires, sources potentielles de fraude.
- De respecter le délai de six mois pour éviter la destruction de leur titre.