La Banque islamique de développement (BID) vient d’accorder un prêt de 140 milliards de FCFA au Cameroun pour reconstruire l’axe routier Douala-Bafoussam,Route Douala-Bafoussam une artère économique majeure en piteux état depuis des années. Ce financement, validé lors d’une réunion du conseil d’administration de la BID à Alger, doit permettre de redynamiser les échanges entre la capitale économique et les régions de l’Ouest.
La route nationale n°5, longue de 217,8 kilomètres, relie le port de Douala – principale porte d’entrée des marchandises – aux zones agricoles et industrielles de l’Ouest. Son mauvais état entraîne depuis des années des retards logistiques, une hausse des coûts de transport et une usure prématurée des véhicules. Les entreprises locales, comme l’a souligné le Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), déplorent des surcoûts qui se répercutent sur les prix des produits.
Le projet de reconstruction, estimé à 179,5 milliards de FCFA, sera financé à 90 % par la BID, le reste étant couvert par le budget camerounais. Les fonds nationaux serviront notamment à indemniser les propriétaires terriens affectés par les travaux et à aménager des infrastructures annexes.
Les travaux seront découpés en plusieurs phases, couvrant cinq segments clés :
Chaque tronçon pose des défis techniques spécifiques, notamment dans les zones montagneuses où les glissements de terrain ont aggravé la dégradation de la chaussée.
Les usagers de la route, qu’ils soient transporteurs, commerçants ou simples voyageurs, accueillent cette annonce avec un mélange d’espoir et de scepticisme. Depuis des années, les promesses de réhabilitation se sont succédé sans aboutir à des résultats concrets. En attendant le démarrage effectif des travaux, prévu pour 2026, le ministère des Travaux publics a engagé des réparations d’urgence pour améliorer tant bien que mal la circulation.
Si ce financement marque une avancée significative, plusieurs questions restent en suspens. Les délais de réalisation, dans un contexte où les chantiers routiers au Cameroun connaissent souvent des retards, constituent un premier point d’attention. La transparence dans la gestion des indemnisations et le choix des entreprises chargées des travaux seront également scrutés de près.
Par ailleurs, l’impact environnemental du projet devra être pris en compte, notamment dans les zones traversant des écosystèmes sensibles. Enfin, la coordination entre les différents lots sera cruciale pour éviter des discontinuités dans la qualité de la route une fois achevée.
Le gouvernement doit désormais finaliser les appels d’offres et s’assurer que les fonds débloqués par la BID seront utilisés efficacement. Pour les millions d’usagers qui empruntent cette route chaque année, le compte à rebours est lancé.
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