Alors que le présumé meurtrier avait déclaré sur les réseaux sociaux qu’il avait agi par légitime défense, l’enquête dévoile que la jeune dame avait été tuée par étranglement.
Le corps inanimé et en état de putréfaction avancé de la jeune Victorine Manga avait été découvert le 1er mai dernier à Minkan une banlieue de Yaoundé. Quelques jours après la découverte macabre, les fins limiers de la gendarmerie de Mfou ont mis la main sur le présumé meurtrier, un certain Yoh Essam Glory qu’on présente comme le copain de la jeune dame.
Devant la gendarmerie, le principal suspect avait déclaré qu’il avait agi par légitime défense après qu’il a découvert des messages dans le téléphone de la fille.
« Le jeudi de la semaine passée je suis rentrée de mon travail quotidien et je me suis arrêté comme d’habitude à son petit commerce pour l’aider à emballer, pour qu’on puisse rentrer ensemble et faire le point sur la journée et ce jour-là je devais lui donner l’argent pour payer le loyer et se coiffer.
Je Vous trouverai d’ailleurs la greffe que je venais de lui acheter dans la chambre où elle a été retrouvé. Ce soir-là on a fait l’amour tout allait bien. 4h du matin je me lève avant elle pour l’aider à préparer les spaghettis et chauffer l’eau pour son café et elle me demande de mettre son téléphone en charge qu’elle avait oublié.
Malheureusement elle a oublié de verrouiller son téléphone, profitant du fait qu’elle ne prêtait pas attention je suis tombé sur des messages avec des hommes dont je préfère éviter les détails (mensonge, sexe anal, grossesse avortée Etc) je m’enflamme et je lui demande des explications, une disputé s’en suit. Pris de colère et de déception je l’ai giflé, et elle a pris le marteau et en voulant me défendre, je lui donné un coup fatal », raconte le jeune homme.
Une version tirée par les cheveux selon les enquêteurs. « L’autopsie effectuée sur la dépouille de la jeune fille dévoile qu’elle avait été violée puis étranglée. Et son assassin a pris la peine d’attacher sa bouche et de mettre un tissu à l’intérieur de sa bouche avant de recouvrir son corps avec ses habits, pour éviter que l’odeur du corps en putréfaction s’échappe. »
Un crime n’est jamais parfait.
Albert Atangana
