Selon le parti de Maurice Kamto, « plusieurs de ses militants ont été arbitrairement brutalisés, enlevés et séquestrés par des éléments de la police de la ville de Sangmelima alors que ceux-ci participaient aux opérations électorales de renouvellement des organes de base du parti dans la région du Sud ».
Les militants du MRC ont sauvagement été brutalisés samedi dernier à Sangmelima. Dans un communiqué publié par le parti et signé de maitre Désiré SIKATI, le Secrétaire National Délégué chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du MRC, l’avocat dénonce les faits.
« Le MRC porte à la connaissance de l’opinion publique que plusieurs de ses militants ont été arbitrairement brutalisés, enlevés et séquestrés par des éléments de la police de la ville de Sangmelima alors que ceux-ci participaient aux opérations électorales de renouvellement des organes de base du parti dans la région du Sud », lit-on.
Selon l’avocat, « le Gouverneur de la Région du Sud avait pourtant été régulièrement saisi de la tenue de ces opérations électorales autant que le MRC l’a toujours fait dans les autres localités du Cameroun ».
Ainsi donc, « le MRC dénonce donc avec la dernière énergie ces arrestations arbitraires et rappelle par la même occasion que la ville de Sangmelima n’appartient pas au RDPC ; le MRC dénonce également l’excès de zèle de certaines autorités administratives de même que l’attitude de certains responsables de la police nationale qui instrumentalisent les missions de la police à des fins politiques au profit du RDPC ».
Le parti de Maurice Kamto exige enfin, « la libération immédiate et sans condition de ses militants et demande par la même occasion aux autorités administratives de s’abstenir de perturber le processus électoral interne du Parti ».
Ce n’est pas la première fois que les partisans de Maurice Kamto sont victimes de violences à Sangmelima.
A.A