Dans un communiqué de presse signé ce jour, le Réseau des Patrons Presse du Cameroun (REPAC) dénonce les convocations systématiques des journalistes n’ayant rien à voir avec l’assassinat de Martinez Zogo, dans les locaux du Secrétariat d’Etat à la Défense et du Tribunal militaire.
Le Réseau des Patrons Presse du Cameroun (REPAC) vient d’interpeler les autorités judiciaires. Dans un communiqué publié ce jour et signé par François Mboke, le REPAC constate que : « depuis le mois dernier plusieurs Journalistes sont convoqués à nouveau à se présenter au Secrétariat d’Etat à la Défense (SED) et au Tribunal Militaire dc Yaoundé au sujet de l’affaire Martine, ZOGO, le journaliste Camerounais et Directeur de la chaine de radio « Amplitude FM”, enlevé le 17 janvier 2023, torturé, tué et jeté quelques jours plus tard dans une banlieue dc Yaoundé ».
Comme journalistes convoqués à cet effet, le Repac cite « Xavier MESSE (Le Calame), Dieudonné MVENG (Info TV et la Météo), Zephirin KOLOKO (L’Avenir) Jeremy BALOKO (Première Heure), Jean Bruno TAGNE (Naja TV) et de Paul Daisy BIYA (Mo Radio) »…
Tout en encourageant les autorités à faire la lumière sur cette affaire, le REPAC s’oppose au fait que « les journalistes qui ne sont nullement impliqués jusque-là, ni dans l’enlèvement, la torture et la mise à mort de Martinez Zogo soient tout le temps convoqués pour répondre de ces faits, alors qu’ils n’ont fait que leur travail d’investigation ».
Selon le REPAC, « cette manière de faire serait de nature à discréditer le travail de Journaliste à faire oublier vrais auteurs ». Les patrons de presses appellent ainsi « les Autorités judiciaires à plus de pondération dans leur difficile travail ct les exhortons plus à la collaboration avec les journalistes ».
A.A