Dans deux communiqués datés du 20 juin, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, ministre des Transports, a annoncé la suspension des permis de conduire de 10 automobilistes pour une durée de douze mois. Il est reproché aux conducteurs, le chevauchement sur la ligne continue et des dépassements dangereux sur la nationale N3. Selon l’autorité, les conducteurs concernés ont été pris en flagrant délit lors de contrôles effectués le 12 juin dernier par la Brigade de la circulation et de la prévention routière.
Depuis le 5 juin dernier, le ministère des transports a lancé une campagne spéciale de prévention et de sécurité routière visant à réduire le nombre alarmant d’accidents sur les routes camerounaises, notamment pendant la période critique des départs en vacances et de la rentrée scolaire, où les risques d’accidents sont souvent accrus. Cette campagne, qui se poursuivra jusqu’au 30 septembre prochain, a pour but de sensibiliser le public et de réprimer les comportements routiers dangereux tels que l’excès de vitesse, la conduite sous l’influence de substances intoxicantes, les dépassements dangereux et le non-port de la ceinture de sécurité, parmi d’autres infractions.
Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe a clairement averti les automobilistes qu’ils seront sanctionnés en cas d’infraction. « Le ministre des Transports saisit cette occasion pour mettre en garde et informer tous les usagers auteurs de violations du code de la route que les sanctions les plus sévères seront appliquées conformément à la réglementation en vigueur », a écrit le membre du gouvernement.
S’il faut déjà saluer cette initiative pour son caractère dissuasif, il est également opportun de se poser la question de savoir si le retrait des permis de conduire pourrait être une mesure efficace pour réduire les accidents de la route ?
Selon le ministère des Transports, lui-même, les causes de la recrudescence des accidents de la route sont de trois ordres. Les causes humaines. « On note la responsabilité des conducteurs due à l’excès de vitesse, à de mauvais dépassements, aux surcharges des passagers et/ou des marchandises, à la conduite en état d’ébriété, aux mauvais stationnements… », affirmait le ministre des Transports, Ngale Bibehe en 2019.
Ensuite, le membre du Gouvernement avait évoqué des causes matérielles. « Elles sont directement liées à l’état technique des véhicules majoritairement caractérisés par l’usure des pneus, la défaillance des systèmes de freinage, la complaisance coupable des agents chargés d’assurer la visite technique des véhicules».
Enfin, il avait cité les causes liées à l’infrastructure. « Elles concernent d’une manière générale le mauvais état des routes avec la fréquence de nids de poules, les défaillances dues à l’envahissement des accotements par la broussaille et, donc, le défaut de cartonnage des abords de chaussée… », concluait-il.
A l’évidence, il est clair que le retrait des permis de conduire pourrait contribuer à résoudre les accidents de la route, mais que d’autres mesures draconiennes devrait être prises, pour réduire la corruption lors des visites techniques des véhicules et des contrôles routiers par exemple. En plus de cela, l’Etat devrait également mettre les moyens pour améliorer la qualité des axes routiers. A ne pas oublier, la mise sur pied des services de secours et l’amélioration des plateaux techniques des hôpitaux sur toute l’étendue du territoire national.
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