Selon le collectif des « barmen » qui entend manifester son mécontentement dans les prochains jours, la grève dans ce secteur d’activité est liée à la réduction des ristournes des ventes de boissons de 50%.
C’est sur les réseaux sociaux que le mouvement d’humeur des exploitants de débits de boissons a pris corps. Plusieurs plateformes ont servi de support à la mobilisation du collectif des barmen.
Lancé il y a quelques jours, le mot d’ordre de sit-in que le collectif des »barmen » a lancé reste maintenu.
« Notre stratégie reste et demeure la même dès demain : pas d’achat de boissons, Sit-in devant les usines et centres de distribution des brasseries si les sous-préfets nous donnent les autorisations. Et puis, pas de négociation avec qui que ce soit, si ce n’est en présence de l’administration », lance Myriam Ngo Oum, membre fondatrice du Syndicat national des débits de boissons et bars du Cameroun, dans la nuit de dimanche 1er octobre 2023.
Ce mouvement d’humeur est lancé alors que D’autant la décision de la Cameroon Alcohol Producers Association (Capa) de réduire les ristournes de 50%, est effective depuis le 1er octobre 2023.
Avant de lancer ce mouvement de grève, plusieurs correspondances de dénonciation ont été adressées à la présidence de la République, au premier ministère, au ministère du commerce et à Capa entre autre. C’est du moins ce que fait savoir Aloys Messi, président départemental du Syndebarcam pour la Mefou et Afamba.