Alors que plusieurs établissements ont déjà procédé à des inscriptions, le ministre de l’éducation de base décide de fermer plus de 490 d’entre eux.
Le ministre de l’Education de base vient de procéder à la fermeture de 494 établissements du primaire et de la maternelle. Selon Laurent Serge Etoundi Ngoa, ces écoles maternelles et primaires « clandestines » sont majoritaires dans les régions de l’Adamaoua, du Centre, de l’Est, du Littoral, de l’Ouest et du Sud.
Une mesure qui étonne puisque ces établissements avaient déjà lancé le processus d’inscriptions. « Le gouvernement procède à la fermeture des écoles primaires et secondaires dites « clandestines », alors que les inscriptions ont déjà commencé dans ces établissements. On se demande pourquoi avoir attendu que les inscriptions commencent. En plus on sait que d’autres vont recouvrir, puisqu’il aucun véritable suivi et il y a trop de manigances entre les autorités en charge de l’éducation et les chefs d’établissements», questionne un parent d’élève.
Néanmoins Etoundi Ngoa laisse la possibilité à ces établissements de se conformer à la loi. Ils « reprendre leurs activités qu’après régularisation de leur situation administrative et autorisation du ministre en charge de l’Éducation de base », indique la décision publiée le 23 aout dernier.
A.A