Depuis fort longtemps le département du Logone et Chari ne vote qu’un seul parti politique: le RDPC.
Un département qui compte 11 arrondissements, des Sénateurs et députés et les communes sont majoritairement dirigées par le parti au pouvoir. Cette fidélité au RDPC contraste avec le calvaire vécu par les populations de cette partie du pays. L’un des indicateurs, la route Mora-Kousseri qui laisse à désirer. Pour une distance de 260 km, il faut faire 8h de temps minimum favec un tarif allant de 6.000 à 12.500f. A cela s’ajoute les problèmes d’insécurité qui deviennent un obstacle majeur mettant à mal les activités commerciales. Le département du Logone et Chari fait aussi face à des nombres difficultés d’accès à l’eau potable, le manque de centres de santé, le manque d’électricité. Deux arrondissements sont électrifiés sur les 11. Une vie très difficile que mènent ces hommes et femmes au quotidien.
Alors que l’activité économique sort d’une longue période d’hibernation avec la réouverture de la frontière avec le Tchad, reprise d’échanges porteuse d’espoir pour les opérateurs économiques qui ont vu l’arrêt brusque de leurs activités pendant plusieurs mois. Le mauvais état de la route sur la nationale N°1 est un autre obstacle pour les voyageurs. Les travaux engagés par les chinois ont été interrumpus ces derniers ayant été pris en otage par les membres de la secte Boko Haram. Repris par le génie militaire, les travaux n’ont pas été conduits jusqu’à son terme, la nationale numéro 1 qui relie le Cameroun et le Tchad ont été abandonnés en raison de l’insécurité