Les pêcheurs camerounais et tchadiens traversent les moments difficiles sur le fleuve Logone.
Ils dénoncent la mauvaise utilisation des engins de pêche non réglementés. Ce qui favorise la baisse de la production du poisson dans le logone. Les habitants du fleuve Logone de Bongor au Tchad et Yagoua au Cameroun ne vivent que de la pêche et sont aujourd’hui dos au mur. A cela s’ajoute la multiplication des agressions des hippopotames dans le lac. Le fleuve Logone sépare deux pays le Cameroun et le Tchad. On y retrouve les pêcheurs camerounais, tchadiens, Nigériens, maliens et autres.
Les eaux du Logone sont partagées entre plusieurs acteurs. Il y a les agriculteurs qui viennent installer les champs lorsque les eaux se retirent ce qui fait q’il y’a aussi un conflit entre les agriculteurs et les pêcheurs quelquefois c’est un conflit entre les pêcheurs et les éleveurs parce que les éleveurs viennent avec le bétail pour rechercher des pâturages.
Ils piétinent quelques engins de pêche qui sont restés et cela crée des conflits, avec parfois des morts d’hommes. Aussi les saisies des pirogues des pêcheurs tchadiens et camerounais par la brigade fluviale s’accompagnent d’abus chez les Camerounais comme chez les tchadiens.
Fort de tous ces constats, un atelier de réflexion sur les mécanismes de mise en œuvre de pratiques de pêche transfrontalières dans le sous Bassin du Logone a eu lieu à Bongor avec la participation des autorités camerounaises et tchdiennes, la société civile, les représentants des pêcheurs et agriculteurs. Comme résolutions, il a été demandé aux pêcheurs de basculer vers l’agriculture pour éviter les désagréments si jamais l’eau tari entre autres.