Les mis en cause disent avoir simplement été floués.
Les éléments du peloton routier de gendarmde Bonaberi ont saisi des dizaines de faux document de transport dont la provenance reste jusque-là inconnue, démontrant une fois de plus la nécessité d’assainir le secteur de transport au Cameroun.
Une trentaine de fausses assurances et de fausses attestations de non-redevance ont été saisies par les éléments du peloton motorisé de Bonaberi, dans le 4e arrondissement de la ville de Douala. Les détenteurs de ces fausses pièces disent avoir suivi la procédure normale pour leur établissement, et sont surpris, par cette opération coup de poing.
« C’est Mathieu qui m’a apporté un truc qui semblait être légal. » confie l’un des détenteurs dudit document qui n’est d’ailleurs pas seul. Car, juste à côté, Clément peine à convaincre les forces de l’ordre. « Je ne connais même pas comment ça se passe, je dépose seulement le dossier, je reviens prendre après, je repars » et de poursuivre, « on m’a dit que la non-redevance que j’avais était une fausse. Je n’avais pas qualité de savoir ou encore de fournir une vraie.”
s’étonnent quelques propriétaires de véhicules, rencontrés sur le terrain. »
Leurs véhicules ont été saisis et garés à la gendarmerie de Bonabéri. Ce sont, entre autres, les numéros de référence erronés, qui ont attiré l’attention des contrôleurs. Cette opération a pour but d’assainir le secteur des transports et éradiquer la cybercriminalité.
« J’ai entrepris, avec mes éléments, une recherche acharnée de faux documents routiers. Les enquêtes se poursuivent pour démanteler ce réseau de faussaires. Ce combat reste le cadre permanent d’exercice du peloton routier de Bonabéri », déclare l’Adjudant-chef major FOTSO, le commandant du peloton routier motorisé de Bonabéri.
Cette opération s’inscrit dans une démarche entamée au mois d’août par le ministère des transports, pour lutter contre la circulation et la détention des faux certificats d’immatriculation; à travers la mise sur pied de l’application « Transdocs ».
Mimi Mefo Info Français (MMIF)