Mamadou Mota dresse un bilan sombre du régime de Yaoundé
Le régime de Paul Biya, au pouvoir depuis 42 ans au Cameroun, est aujourd’hui en pleine déliquescence. Ce constat, partagé par de nombreux observateurs et acteurs politiques, est martelé avec force par Mamadou Mota, premier vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Dans une déclaration percutante, ce dernier dépeint un système à bout de souffle, miné par l’incompétence, la corruption et l’indifférence face aux souffrances du peuple.
“Le régime Biya a atteint son apogée, mais aujourd’hui, il est à l’agonie”, affirme M. Mota. Il compare même l’ancienne domination du régime à celle des Romains, qui étendirent leur empire jusqu’aux confins de la Chine. Pourtant, ce temps est révolu. Selon lui, les dernières manœuvres du pouvoir en place, notamment l’envoi d’un émissaire pour simuler un appel à candidature, ne sont que des “gymnastiques puériles” destinées à masquer l’effondrement imminent.
Mamadou Mota dresse un tableau sombre des 42 années de règne de Paul Biya. Pour lui, le régime n’a apporté que malheurs et désillusions au peuple camerounais. Parmi les griefs énumérés :
“Le bonheur, sous Biya, est un concept inconnu. Le malheur, en revanche, est le pain quotidien des Camerounais”, résume-t-il avec amertume.
Face à cet échec palpable, le régime tente désespérément de se maintenir. Mamadou Mota dénonce les agitations maladroites du ministère de l’Administration territoriale (MINAT), qui s’évertue à regrouper des “rejetés de la société” pour simuler un soutien populaire. “Ces manœuvres sont indignes d’un État sérieux. Le vrai travail du MINAT devrait être de secourir les populations en détresse, comme celles de Yagoua, toujours sinistrées par les inondations, au lieu d’organiser des déplacements inutiles de chefs traditionnels à Yaoundé”, critique-t-il.
Pour Mamadou Mota, la solution passe par un changement radical de gouvernance. Il appelle les Camerounais à ne pas se laisser distraire par les “cirques politiques” du régime et à exiger des comptes. “Un chef, c’est un homme digne, qui sert son peuple et non ses intérêts. Le Cameroun mérite mieux que cela”, conclut-il.
Alors que le Cameroun se dirige vers de nouvelles échéances électorales, les critiques comme celles de Mamadou Mota s’inscrivent dans un climat politique de plus en plus tendu. La gestion des crises économiques, sociales et humanitaires, ainsi que les questions liées à la transparence électorale, restent au cœur des débats. Cette prise de position du vice-président du MRC illustre les dissensions profondes qui continuent de marquer la scène politique camerounaise.
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