Maroua, La route Maroua-Kousseri, longue de 260 kilomètres, est devenue un véritable défi pour les voyageurs. Les petites voitures de la marque 504, surnommées “Orange Money” pour leur rapidité, se sont imposées comme les reines de ce trajet, malgré les difficultés. Pourtant, le coût du transport sur cette route donne froid dans le dos, et la saison des pluies aggrave encore la situation.
En saison sèche, le prix du transport s’élève déjà à 10 000 FCFA par personne. Cependant, durant la saison des pluies, ce coût double pour atteindre 20 000 FCFA. Ce tarif est exorbitant si l’on considère qu’avec cette même somme, il est possible de voyager de Maroua à Douala, couvrant une distance de plus de 1000 kilomètres. Les passagers doivent débourser cette somme pour parcourir seulement 260 kilomètres, un trajet qui prend entre 5 et 6 heures en raison de l’état déplorable de la route.
L’état déplorable des routes est au cœur de ce problème. Malgré les nombreuses promesses de l’État camerounais concernant l’amélioration des infrastructures routières, les habitants de la région continuent de souffrir. Parfois, la présence d’entreprises de construction donne de l’espoir, mais cet espoir est souvent de courte durée, car ces entreprises disparaissent après quelques jours sans avoir accompli de réelles améliorations.
Le mauvais état de la route Maroua-Kousseri a des conséquences graves et dangereuses pour les voyageurs. Non seulement ils doivent supporter des trajets longs et inconfortables, mais ils sont également exposés à des risques accrus d’attaques par Boko Haram. Cette situation oblige les passagers à voyager dans des conditions de torture, augmentant le stress et l’anxiété liés à chaque déplacement.
Les témoignages des voyageurs sont unanimes : la situation est intenable. Un habitant de Maroua a confié : « Nous devons payer des sommes exorbitantes pour des trajets courts. La route est en si mauvais état que chaque voyage est un cauchemar. » Un autre a ajouté : « La peur des attaques de Boko Haram est toujours présente. Nous voyageons avec la peur au ventre. »
Il est urgent que les autorités camerounaises interviennent pour améliorer l’état des routes dans l’Extrême-Nord. Les habitants de cette région méritent des infrastructures sûres et fiables, qui leur permettent de voyager sans crainte pour leur sécurité ou leur portefeuille. La rénovation de la route Maroua-Kousseri devrait être une priorité pour garantir le bien-être et la sécurité des citoyens.
La route Maroua-Kousseri est un exemple frappant des défis auxquels sont confrontés les habitants de l’Extrême-Nord du Cameroun. Entre le coût prohibitif du transport et les dangers omniprésents, les voyageurs sont soumis à des conditions inacceptables. Les autorités doivent tenir leurs promesses et investir dans l’amélioration des infrastructures routières pour mettre fin à cette situation intenable. Seule une action déterminée et soutenue permettra de transformer ce parcours éprouvant en un trajet sûr et abordable pour tous.
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