La localité de Angoulmoun dans l’arrondissement de Maga dans le Mayo Danay compte aujourd’hui près 250 déplacés internes. Femmes, hommes et enfants ont pris leurs quartiers dans un domicile privé au quartier Dougoï.
Un espace privé clôturé pris en location pour un contrat de dix ans y a été pris d’assaut par les déplacés internes. Il sagit bel et bien des victimes du conflit intercommunautaire qui oppose les communautés Arabes Choas et Mousgoums et qui a déclenché en décembre dernier à Logone Birni dans le département du Logone et Chari.
Une vague de 250 personnes se sont retrouvés dans la ville de Maroua. Ils avaient malheureusement oublié de se signaler à l’autorité administrative mais ont plutôt été accueillis par un de leur frère résident à Maroua et voisin du site qui abrite les déplacés sans toute mesurer les conséquences. Alors que le préfet du Diamaré Jean Marc Ekoa Mbarga fait le tour des sites depuis l’arrivée des déplacées au différents, il a fait la découverte.
Aujourd’hui ces personnes en détresse sont onfrontées à des difficultés énormes: pas d’eau, pas de toilettes. Quelques uns passent la nuit au pieds des arbres et d’autres par contre sont obligés de faire coucher leurs enfants en bas du camion appartenant à une société de la place. Plusieurs enfants sont tombés malades. Les familles évoquent aussi la non assistance médicale. Deux femmes viennent d’accoucher sur le site. Une situation très compliquée pour ces déplacées.