Mort suspecte d’un enfant de 11 ans à Mfou – Le jeune Bikie Joseph Landry Yohanne âgé de 11 ans a été trouvé pendu dans la maison en l’absence de ses parents. Plusieurs indices sur le lieu de la découverte laissent penser qu’il s’agit d’un assassinat.
À Mfou, à quelques encablures de la ville de Yaoundé, la famille du jeune Bikie Joseph Landry Yohanne, 11 ans, est inconsolable. Depuis le début d’après-midi du vendredi 30 aout dernier, son père vit un traumatisme sans précédent. Ce jour, son fils âgé de 11 ans seulement a été retrouvé mort pendu à l’intérieur de leur maison. Les faits se déroulent au lieu-dit Barrière de police entrée Nkol Fon, à un jet de pierre de Mfou, dans le département de la Mefou et Afamba, région du Centre.
Selon la version des faits racontée par le géniteur de l’enfant, le couple vit dans une concession de deux appartements. Un côté est occupé par le jeune couple et l’autre partie est habitée par la sœur de sa femme. Ce jour donc, les deux parents étaient sortis laissant à la maison le jeune Bikie Joseph Landry Yohanne ainsi que ses deux petites sœurs respectivement âgées de 8 ans et de 3ans. Chemin faisant, un des parents reçoit un appel de la voisine présentée comme la sœur de la mère du défunt. La dame au téléphone annonce que l’enfant de 11 ans s’est pendu. Après avoir découvert la pendaison supposée, cette dernière aurait même pris le soin de descendre le corps sans attendre le retour des parents ni l’arrivée des autorités.
Sur le terrain, le médecin légiste va constater des sévices physiques visibles sur le corps de l’enfant et va affirmer sans ambages que le rideau qui est présenté comme ayant servi pour la pendaison de l’enfant ne pouvait pas causer tous les hématomes visibles sur son cou. En plus de cela, la corde qui est présentée comme ayant servi à la pendaison de l’enfant était nouée à une hauteur que ne peut atteindre un enfant de 11ans. Bien plus le nœud fait sur madrier laisse difficilement croire qu’il s’agit de l’œuvre d’un enfant. Pire plusieurs supports disposés en dessous du lieu du crime ne pouvaient pas favoriser une mort par pendaison. Le plus surprenant est que quelques heures plus tard, les parents découvrent que les deux autres filles avaient aussi subi des sévices physiques, notamment le repassage des cuisses et des fesses. Interrogées sur ce qui s’est passée, les deux sœurs du défunt ne répondent pas. Un mystère ? Pour le père de l’enfant, il est évident que son fils a été assassiné. La première suspecte, sa belle-sœur qui a découvert le drame et qui aurait fait descendre le corps de l’enfant.
Plus de deux semaines plus tard, l’enquête ouverte auprès de la compagnie de gendarmerie de Mfou piétine. La principale suspecte n’a pas été mise aux arrêts, mais on demande surtout aux parents affligés de sortir la rondelette somme de 500.000 FCFA pour réaliser l’autopsie post-mortem. N’ayant pas les moyens pour réaliser l’autopsie, le père craint que son enfant soit enterré sans que justice lui soit rendue.
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