Nous sommes à l’école publique de mayo moskota groupe 1 et 2
Sur une tige de numié, c’est le drapeau qui flotte avec une liste d’élèves afficheé.Ce sont eux qui devaient reprendre les cours après de longs mois de vacances passées auprès de leurs parents. Mais malheureusement deux jours après la rentrée scolaire, les élèves sont restés bloqués à la maison. Et pour cause, les déplacées internes frappés par la crise sécuritaire qui ont vu leurs maisons incendiés, pillées, leurs champs de récoltes saccagés. Sans oublier les églises et centres de santé. Ce qui a obligé ces derniers à devoir quitter les lieux. Les forces de défense qui assuraient la sécurité dans la localité de moskota ont plié bagage. Les habitants n’avaient donc pas de choix que de fuir et abandonner leurs biensIls ont élu domicile dans les salles de classe. Conséquence, la rentrée scolaire n’était pas possible. Ce sont près de 10.000 déplacés qui ont envahi l’école publique de moskota ne sachant pas où aller avec tous ces enfants. En 33 jours, 12 enfants ont trouvé la mort des suites de paludisme dans cette école. Un autre adulte est mort dès notre arrivée.Les autorités demandent à ces déplacées de quitter les lieux sans solution. Une situation qui risquerait prendre une autre tournure si jamais ces déplacées regagnent leurs localité sans soutien de l’armée menacés qu’ils sont par les combattants de Boko Haram.