Ces innocents jouaient près de la base du Groupement polyvalent de la gendarmerie nationale (GPIGN) quand a détoné un engin explosif improvisé.
Deux enfants sont actuellement sous intensifs à l’hôpital régional de Bafoussam. Ils y ont été conduits dans la journée du samedi 18 juin dernier, dans un état préoccupant. Ces gamins ont flairé la mort à Njitapon, localité de l’Arrondissement de Kouoptamo dans le Département du Noun.
Selon nos sources, les deux enfants qui jouaient non loin de la base du Groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale, attaquée le 8 juin dernier par des combattants séparatistes, ont été surpris une explosion. Alors que d’aucuns redoutaient une nouvelle attaque, il sera par la suite établi que cette explosion était celle d’un engin explosif improvisé planté près de de cette base des forces de sécurité. Les deux enfants pourraient, s’ils survivent, perdre l’usage de leurs membres inférieurs qui ont été sérieusement touchés, presque broyés.
Des terroristes ‘’ambazoniens’’ pointés du doigt
Si pour l’heure, l’origine de cet engin explosif improvisé n’est pas clairement établie, les soupçons pèsent cependant sur des combattants séparatistes partis de Bambaland dans le Département du Ngokentunja, Région du Nord-Ouest. Mais à quel moment l’ont-ils planté ? D’aucuns pensent, cela a été probablement fait pendant qu’ils préparaient le récent attaque de la base du Gpign à Njitapon. Certains n’excluent pas la probabilité que cet engin ait été planté après l’attaque au lendemain de laquelle, le Gouverneur de la Région avait clairement indiqué que d’autres étaient en cours de planification dans plusieurs localités de la Région de l’Ouest.
Outre le Noun, précisément les Arrondissements de Foumbot, Foumban et Koutaba, Awa Fonka Augustine précisait dans deux messages-portés, que les villes de Bafoussam, Bandjoun, Mbouda et Dschang étaient dans le collimateur de ces assoiffés de sang. Précisément à Njitapon, les populations soupçonnent la présence d’autres mines artisanales.
Les autorités et populations prises à contre-pied.
Cette explosion va inéluctablement accroitre la psychose dans les villes sus-indiquées.
Car les habitants de ces villes qui pensaient pouvoir mieux contrôler leur entourage pour déjouer une éventuelle attaque à main armée, sont désormais pris à contre-pied. L’attaque ne pouvant ne plus être seulement frontale, mais aussi lâche à travers les engins explosifs improvisés plantés nuitamment.
La Région de l’Ouest semble plus que par le passé, menacée par le conflit armé qui sévissait jusque-là dans les Régions anglophones avec juste quelques incursions sporadiques dans les zones francophones frontalières. Et l’usage des engins explosifs improvisés pourrait bien complexifier la situation.
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