Quelles sont vos motivations à candidater à la présidence de l’ordre national des médecins du Cameroun (Onmc) dont l’élection est prévue le 29 décembre 2022 ?Les maux ainsi que les guerres intestines observés ces derniers mois dans notre Ordre professionnel, nous imposent de prendre nos responsabilités.
C’est donc fort de cela, que j’ai décidé de jouer ma partition. On peut le constater, 70 % des médecins ne s’intéressent pas à la vie de l’ordre. Sur les 13000 médecins que compte notre pays, seulement 3000 sont à jour de leurs cotisations. Ça démontre le désintérêt que les membres de cette auguste assemblée ont pour l’Ordre national des médecins du Cameroun (Onmc).
Nous voulons donc redonner à l’Ordre sa grandeur d’antan. Nous voulons que l’ensemble des médecins se retrouvent dans le cadre de cet Ordre pour pouvoir assurer de façon effective, les différentes missions de l’Ordre. Que l’Ordre ne se limite plus à des actions d’intérêt individuel, à des actions de clientélisme mais que l’Ordre régisse désormais cette structure scientifique qui devra œuvrer pour le respect de l’exercice de la médecine dans le cadre déontologique, le cadre éthique et surtout qui devrait s’assurer de l’accompagnement des médecins où qu’ils se trouvent sur l’ensemble du territoire national. Voilà nos motivation à nous présenter, sachant que nous avons les compétences requises. Nous avons des états de service qui sont rassurants et qui nous permettent de penser qu’avec l’équipe qui nous accompagne, nous allons atteindre cet objectif qui est de redonner cette grandeur à la profession médicale. Quelles sont les premières actions que vous mènerez si vous êtes élu au soir du 29 décembre ?Le premier défi est un défi de rassemblement.
Nous voudrions rassembler les 13000 médecins pour que les objectifs que nous nous sommes assignés soient atteints. 13000 médecins c’est 13000 expertises. C’est une force incommensurable. Ce sera aussi de nous assurer que sur le plan pédagogique, le médecin soit encadré sur l’ensemble du territoire national pour que désormais règne l’éthique et la déontologie.
Des plaintes surviennent de part et d’autre sur l’ensemble du territoire national. Il faudrait donc qu’à travers cet encadrement des jeunes, que nous fassions disparaître ces plaintes et que la médecine soit désormais exercée dans sa plénitude.
Votre programme de campagne s’appuie sur 10 propositions fortes, quelles sont-elles exactement ?Il sera question pour l’équipe qui m’accompagne et moi d’annuler les arriérés des cotisations des membres pour un nouveau départ, de faire payer dorénavant les cotisations par des employeurs, de faciliter l’installation des jeunes médecins en clientèle privée et accélérer l’intégration des autres, d’instaurer un salaire minimum garanti des médecins dans les formations sanitaires.
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