Le ministre de l’administration fait des aveux à l’occasion de la première conférence semestrielle des Gouverneurs de région à Yaoundé
La situation sécuritaire du pays inquiète le ministre de l’administration territoriale. Il l’a dénoncé dans son discours à l’occasion de l’ouverture ce lundi 17 juillet, de la première conférence semestrielle des gouverneurs à Yaoundé.
“Nous avons pu constater une hausse sensible de la criminalité en zone urbaine et péri urbaine”, relève Paul Atanga Nji.
Cet accroissement de la criminalité se manifeste par “les agressions dans les taxis de ville, par les faux passagers qui sont complices de certains chauffeurs verreux. Les conducteurs de mototaxis qui agressent et tuent les citoyens, ainsi que les assassinats ciblés, les braquages à domicile”.
Le Minat se félicite de l’action des forces de sécurité, qui a permis de mettre la main sur quelques uns de ces hors la loi dans les villes de Douala et de Yaoundé.
“Le conducteur de mototaxi qui avait poignardé mortellement une jeune gendarme au lieu-dit Kotto, Douala 5 ème a été interpellé avec toute sa bande. Les bandits qui avaient cambriolé le consulat du Tchad à Douala ont été tous rattrapés. Le conducteur de mototaxi et les complices qui ont récemment brûlé et assassiné une dame au quartier Ngousso de Yaoundé, avec la complicité du fils adoptif de la victime ont été tous interpellés”, apprend-on.
Pour mettre fin à cette situation d’insécurité dans les grandes villes, Paul Atanga Nji en appelle à la participation de tous les acteurs. Il annonce que l’identification de tous les conducteurs de mototaxis et des propriétaires exerçant dans ce domaine d’activité sera dorénavant obligatoire.
“Il est temps de mettre de l’ordre dans le secteur des moto taxis et taxis de ville. Et pour cela, nous comptons sur ia franche collaboration des syndicats de ces secteurs d’activités et sur la collaboration des populations”.
D’autres sujets meublent les travaux qui s’achèvent ce mardi 18 juillet 2023 à l’hôtel de ville de Yaoundé notamment la lutte contre les discours de haine et la promotion du vivre ensemble au Cameroun.
“Le Président de la République nous a demandé dans le cadre de ces travaux, d’évaluer l’État d’esprit des populations pour promouvoir le vivre ensemble et lutter énergiquement contre les discours haineux et le tribalisme”, souligne t-il.
Par ailleurs, la lutte contre le medi8de la rue, la vente et la consommation des drogues et stupéfiants, le taux d’exécution des grands projets de développement sont également des préoccupations sur lesquelles les gouverneurs vont s’attarder” énonce le Minat