Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Ngannou Djoumessi, a été entendu par les sénateurs pour répondre à diverses préoccupations concernant l’avancement des travaux routiers au Cameroun. Interrogé sur l’état de plusieurs routes dans différentes villes du pays, il a indiqué que de nombreuses infrastructures avaient atteint la fin de leur durée de cycle et nécessitaient des travaux d’entretien, notamment le renouvellement des couches de bitume. Ce processus d’aménagement est réalisé progressivement, en fonction de la disponibilité des ressources financières.
Concernant la lenteur des travaux de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala, lancée en octobre dernier, le ministre a précisé devant les sénateurs : “Pour la deuxième phase de la construction de l’autoroute Yaoundé-Douala, nous n’avons pas encore de coût définitif. Nous ne disposons que d’estimations.” Un montant de 880 milliards FCFA avait initialement été annoncé pour l’exécution de cette phase.
Dans une publication sur son site officiel en octobre, le ministère des Travaux publics avait indiqué que “la phase 2 du chantier de l’autoroute Yaoundé-Douala au Cameroun a été lancée. D’un coût évalué à près de 880 milliards FCFA (environ 1,5 milliard USD), ce projet a été discuté avec la Chine lors du dernier Forum sino-africain à Beijing.”
Selon un article publié sur agence ecofin, “le projet a été attribué en gré à gré à China First Highway Engineering Corporation à l’issue d’un processus de sélection lancé en mars 2020. Les travaux seront réalisés sous contrat à prix unitaires, rémunérant la filiale du conglomérat China Communications Construction Company en fonction de ses prestations.”
Ce projet est réparti en cinq tronçons totalisant 141,1 km : Edéa Est-Edéa Ouest (30 km), Pitti gare-Massoumbou (19,5 km), Edéa Ouest-Pitti gare (18 km), Bibodi-Bodmon (39,5 km) et Bodmon-Edéa Est (34 km). Le délai d’achèvement prévu est de 36 mois.