C’est le fait politique de ce mercredi au Cameroun. Pascal Charlemagne Messanga Nyamding est exclu définitivement du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais, RDPC.
Il est le militant le plus durement sanctionné parmi les trois convoqués et entendus lors de la récente session de la commission de discipline Ad hoc du parti au pouvoir.
Nous l’avons eu il y’a quelques minutes au téléphone. Le membre du comité central du RDPC nous confie d’abord qu’il n’est pas encore notifié de la décision qui se partage sur les réseaux sociaux tel du pain.
Mais qu’il est serein. ” Si cette décision est confirmée cela signifie que les conservateurs ont gagné… C’est de la criminalité politique organisée” affirme le membre du comité central du RDPC entendu récemment à Yaoundé pour ses critiques au vitriol contre ses camarades du parti qu’il appelle les bandits à col blanc.
Quel avenir ?
” C’est comme si vous demandez à une épouse qui vient de perdre son mari si elle va se remarier” réagi l’homme politique avant d’ajouter qu’il a besoin du temps pour se décider.
Mais la décision qu’il a déjà prise et qu’il a annoncé de façon exclusive à MMF c’est qu’il va saisir le président national du RDPC Paul BIYA sur ce qu’il considère comme un acte illégal.
” Je peux vous dire que je reste un Biyaiste. Je ne trahirai jamais mon maître politique, Paul BIYA même si je peux vous dire que lui même est victime de son propre système” analyse l’enseignant de sciences politiques non sans accuser Ferdinand Ngoh Ngoh le tout puissant secrétaire général de la présidence de la République d’être à l’origine de ses déboires.
Si le recours de Pascal Charlemagne Messanga Nyamding ne prospère pas auprès du président national de son parti, ce serait la fin de 37 ans de militantisme pour le moins tumultueux pour le fils de Yabassi dans le littoral