Le verdict est lourd pour les militants du MRC incarcérés à la prison centrale de Douala. Plus de 30 d’entre eux, arrêtés à la suite des marches blanches du 22 septembre 2020 ont reçu des peines allant de 6 mois à 5 ans de prison ferme. Ils ont été condamnés pour attroupement, réunion, manifestations publiques, tentative d’insurrection entre autres. Cependant, plusieurs ont aussi été déclarés non coupables pour des chefs d’accusation de réunion, et manifestations publiques.
Les militants du MRC fustigent ces sanctions et dénoncent un procès inique des civils jugés par un tribunal militaire. Me Fabien Kegne, par exemple, évoque des peines exorbitantes, des procès Kafkaïens et interpelle la conscience des magistrats.
Alors que plusieurs tentent de justifier ses peines d’emprisonnement par les propos tenus par Maurice KAMTO durant sa dernière visite à Douala où il invitait les autorités à libérer ses militants afin qu’ils célèbrent les fêtes de fin d’année en famille, au sein du MRC, l’on fait savoir que cela relève purement et simplement de la méchanceté gratuite. Les responsables de ce parti politique interpellent une fois encore la communauté internationale à avoir le regard sur le Cameroun où de nombreuses violations des droits de l’homme sont observées.
Mimi Mefo Info Français (MMIF)