Selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, plusieurs facteurs ont accentué cette situation.
Environ 3 millions de personnes sont en situation de crise alimentaire au Cameroun. Les chiffres ont été communiqués le 3 mai dans le Cadre harmonisé des zones à risque et d’identification des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle au Cameroun
Selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, plusieurs facteurs favorisent cette situation, à savoir : l’insécurité civile, la conjoncture internationale et les changements climatiques.
Le Minader révèle que
pus de 335 000 de ces personnes sont en situation d’urgence alimentaire.
Certaines régions sont principalement pointée du doigt. Dans certaines régions, il y a une « forte proportion des populations en situation de déplacées dans des départements des régions de l’Extrême-Nord, de l’Est, de l’Adamaoua, du Littoral et de l’Ouest » ce qui rend difficile l’accès aux ressources alimentaires.
En plus de la situation des populations déplacées, il y a également la persistance de la crise anglophone et les villes mortes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui causent des déplacés internes. A cela s’ajoutent les attaques des assaillants de Boko Haram dans l’Extrême-Nord.
Le ministère explique, pour justifier les effets pervers de la conjoncture économique internationale, que c’est la hausse des prix des carburants qui a causé la hausse des prix des denrées alimentaires de base et des intrants agricoles.
Concernant les facteurs liés aux changements climatiques, l’on cite les inondations dans la région de l’Extrême-Nord, les invasions de chenilles légionnaires sur les cultures du sorgho de saison sèche dans ladite région, les dégâts des pachydermes dans les départements du Mayo Kani et Mayo Danay ; et les pratiques agricoles.
A.A