Attendu hier au Tribunal de première instance centre administratif de Yaoundé, le directeur général de la Société Immobilière du Cameroun ( SIC) a encore brillé par son absence. Le procès a été renvoyé pour la 31 e fois consécutives.
Ahmadou Sardouna, le directeur général de la Société Immobilière du Cameroun (SIC) était encore absent hier au Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif. Attendu pour comparaître dans le cadre d’une plainte qu’il a déposée contre le journaliste Samuel Bonjock, directeur de publication du journal Direct Info, le top manager de la SIC a encore brillé par son absence. Une absence répétitive qui suscite des interrogations. Depuis le début de l’affaire, Ahmadou Sardouna ne s’est pas présenté au procès au moins 30 fois. Si son absence n’a jamais été valablement justifiée au sein de l’opinion on commence à croire que l’homme fort de la SIC a peur d’être humilié une seconde fois dans un procès où il est le plaignant.
Devant le Conseil National de la Communication ( CNC) où Ahmadou Sardouna avait d’abord accusé le journaliste dans le cadre de la même affaire, le patron de la SIC avait essuyé une véritable déculottée. Le conseil avait estimé que le journaliste avait respecté les règles en matière de collecte, de traitement et de diffusion de l’information.
Certains pensent qu’il est probable que Ahmadou Sardouna craignent d’être voué au même sort devant le tribunal de première instance de Yaoundé.
Rappelons que tout est parti d’une publications du Journal Direct Info du 1er décembre 2021. La publication était intitulée ” constructions anarchiques, nuisances sonores et prolifération des bars sur le site des logements sociaux d’Olembé à Yaoundé. Célestine Ketcha Courtès siffle la fin de la récréation”. Dans cette publication , le journal dénonce la construction illégale d’une mosquée sur le dit site d’Olembe, sans autorisation, ni titre foncier, encore moins de permis de bâtir, sous le regard passif du Directeur général de la Société immobilière du Cameroun (SIC). Pourtant , celui-ci dispose d’un mandat de gestion de ces logements sociaux signé avec le gouvernement camerounais depuis le 31 décembre 2019. Une fois l’article publié, Ahmadou Sardouna a servi une citation directe le 4 Mars 2022 au directeur de publication du journal, lui demandant de comparaître devant le Tribunal de première instance de Yaoundé – Centre administratif.
Un autre article publié le 21 février 2022 est également mis en cause. Ce dernier porte sur “Les contre-performances : 4,9 milliards pour sauver la SIC”, dans lequel je dénonce les résultats décroissants de cette société, à l’analyse chiffrée des États financiers des exercices 2019 ; 2020 ; et 2021 ; avec un accroissement exponentiel des charges, décriées ouvertement par Madame la Présidente du Conseil d’administration de la SIC, Célestine Ketcha Courtès, lors d’une interview accordée à la presse après le Conseil d’administration du 31 décembre 2021.
Une seconde citation directe est servie au journaliste le 28 Mars 2022, par le DG de la SIC pour comparaître devant le même Tribunal.
Depuis le début de l’affaire le journaliste se plaint des renvois successifs , indiquant que l’avocat du plaignant va de dilatoires en dilatoires, malgré plusieurs renvois fermes du juge Mbida.
Joseph Essama
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