En ouvrant hier à Douala, les travaux de l’atelier de validation des résultats de la mission d’assistance technique pour l’identification des projets d’infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale en vue de leur financement en mode Blending, le président de la commission de la CEMAC a salué hier les efforts quentreprennent les États de la sous-région en matière de réalisation des infrastructures, mais tous les observateurs notent que la route est longue pour une CEMAC et une CEMAC dotées de route, chemins fer et barrages à la haute des ambitions économiques.
Depuis deux ans, une mission d’assistance technique travaillent à identifier, analyser les projets régionaux dans les secteurs des transports, de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication dont l’impact économique et social est certain en vue de leur financement par l’Union Européenne (UE).
Mais également le financement aux moyens de dons et prêts le blending.
L’UE Pour sa part insiste sur la maturité des projets selon Andrea FERRERO, chargé du commerce à la délégation de l’ Union européenne au Cameroun. Au Total, ce sont 135 millions d’euros soit 87 milliards de FCFA qui sont disponibles pour les projets à financer conformément à la convention de financement du programme indicatif régional du 11é Fonds européen de développement signé en 2015.
Les rapports des experts réunis à Douala vont baliser le chemin.
Il s’agit aussi d’une rencontre d’appropriation des projets par les Etats. Les rapports vont également renseigner sur le niveau de maturité et les obstacles à la réalisation des projets identifiés.