Devant le maire de Bare Kekem, l’homme de la cinquantaine et ses multiples se sont promis amour et fidélité, au moment où les images du mariage étaient en train de faire le tour des réseaux sociaux.
A Bare Kekem, dans le département du Moungo, un homme a marié 5 femmes depuis samedi dernier. Dans son costume sombre, Robert Sokeng s’est montré très heureux auprès de ces 5 femmes qui l’entourait comme des gardes du corps. Avant même la célébration des noces, les images avaient déjà fait le tour de la toile et pour se vanter de ses exploits, l’homme de la cinquantaine aurait envoyé ce message sur les réseaux sociaux. « Dites aux femmes que celles qui sont soumises seront épousées. Les longues bouches et les influenceuses resteront mères célibataires. »
Sur le lieu du mariage, c’est cinq familles qui ont acclamé en chœur les propos du maire de Kekem qui unissait pour le meilleur et pour le pire Robert Sokeng et ses épouses. Sur le rang de ses épouses Ngannou Octavie (49 ans), Sonkoue Nicole (46 ans), Nguemeni Virginie (49 ans), Catherine Kenfack (44 ans) et Kamno Flaurence (42 ans).
Sur les réseaux sociaux plusieurs internautes se disent choqués par cette scène surréaliste selon certains. Mais d’autres félicitent « «le brave homme » qui a pris l’engagement d’épouser cinq femmes.
Mais du point de vue de certaines femmes, « la polygamie doit disparaitre, parce qu’elle diminue les femmes. Il est difficile de penser qu’un seul homme marie plusieurs femmes, alors que nous sommes à l’ère de l’égalité des genres », explique Nathalie, étudiante.
Messaline secrétaire de direction pense que « le mariage polygamique est une très mauvaise chose. Surtout dans un contexte africain où des jalousies entre les femmes sont criardes. Chaque femme veut être la première, même si c’est elle qui est arrivée en dernière position. Du coup pour être la première, certaines recourent à des pratiques qui peuvent conduire à la mort de leur rivale ou de leurs avant », argumente-t-elle.
Sur le plan de la loi, permet aux époux de choisir le régime matrimonial dès son tout premier mariage, ce qui ouvre la voie à pouvoir prendre d’autres épouses après. Robert Sokeng qui est un homme d’affaires connu à Kekem aura donc désormais un appétit vorace, car en Afrique, chaque femme doit préparer un plat pour son époux.