C’est une curiosité. Il y’a un peu plus d’un mois, Paul BIYA a créé trois nouvelles universités. Notamment à Garoua au Nord , Ebolowa au Sud et Bertoua à Bertoua.
Alors que le gouvernement a récemment adopté les maquettes des futurs institutions, des obstacles s’érigent. L’université de Bertoua à l’Est notamment pourrait être hypothèquée. Du moins, sur une parcelle de 1.000 hectares mise à disposition par trois villages dans l’arrondissement de Diang dans la région de l’Est et où est prévue l’implantation des infrastructures, plus que quelques mètres carrés sont libres. Les chefs traditionnels ont déjà vendu à des prix de rien les terres en question. C’est ce que viennent de constater les autorités. Un fait que dénonce le Maire de Diang Alain MENGANAS. Face au phénomène de braderies des terres, le préfet du département du Lom et Djerem a dû annuler l’ensemble des actes d’abandon des droits coutumiers pris par les chefs traditionnels en vue de vendre les espaces fonciers. En rappel, le ministre de l’enseignement supérieur envisage l’ouverture effective de l’université de Bertoua pour la prochaine année académique.