Alors qu’une réunion en vue de l’augmentation des prix des produits pétroliers s’est tenue ce jour entre le ministre du commerce, le ministre de l’eau et de l’Énergie, dans le but de tabler sur le sujet, la société civile ainsi que les internautes estiment que les mécontentements pourront déboucher sur un mouvement de grande ampleur.
L’histoire va-t-elle récidiver telle qu’en 2008 où une crise sociale avait secoué le Cameroun après l’augmentation des prix des produits pétroliers ? La société civile, ainsi que les internautes se disent inquiets. Alors qu’une réunion en vue de l’augmentation des prix des produits pétroliers s’est tenue ce jour entre le ministre du commerce, le ministre de l’eau et de l’Énergie, le représentant de la CSPH, ainsi que celui de la police et de la gendarmerie, dans le but de tabler sur le sujet, la société civile ainsi que les internautes estiment que les mécontentements pourront déboucher sur un mouvement de grande ampleur.
Dans une sortie publiée sur sa page Facebook, le député Cabral Libii, a écrit : « que veulent-ils faire avaler aux camerounais devenus subitement “partenaires” ? Une entourloupe sans le moindre doute. Inutile de créer une crise sociale ». Quelques jours avant, le président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale avait dit sa ferme opposition à cette augmentation estimant que l’État ne doit pas racontes bobards aux Camerounais pour justifier l’augmentation des prix du carburant. Selon lui, « l’État dispose d’autres leviers pour juguler la subvention, il suffit de mettre fin à l’incurie, instaurer la transparence et la rationalité. Inutile donc de créer une crise sociale », a-t-il indiqué.
Dans une lettre ouverte datée du 12 janvier, des membres engagés de la société civile au Cameroun avaient déjà mis en garde le président de la République contre des manifestations pacifiques nationales en réponse à l’augmentation prévue des prix des produits pétroliers. Les signataires, comprenant des défenseurs des droits des consommateurs et des patriotes, expriment leur inquiétude quant aux répercussions de cette hausse sur le pouvoir d’achat des citoyens.
La lettre rappelle au gouvernement les émeutes de la faim de 2008, provoquées par des manifestations contre la vie chère. Avec une augmentation des prix des denrées de première nécessité d’au moins 30 %
Sur les réseaux sociaux, cette inquiétude devient une réalité par la multiplication des commentaires qui vont dans le sens d’un risque d’implosion sociale après une éventuelle augmentation des prix du carburant. Mais le gouvernement semble fermer les oreilles face à cette menace. On est alors tenté de se demander si le gouvernement sert vraiment les intérêts du peuple ? Car en augmentant les prix du carburant, l’Etat va davantage appauvrir les Camerounais qui vivent depuis une quarantaine d’années sous la misère et la désolation. Le gouvernement doit se raviser.
Joseph Essama
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