Des secousses qui annoncent au passager que la route n’est pas faite pour les malades. BABAJOU- Bamenda, 52 kilomètres. Autrefois on la parcourait en une vingtaine. Aujourd’hui il ne faut pas moins d’une heure pour y parvenir.
Mais attention lorsqu’on a comme ce mardi 4 octobre là, une grosse bénédiction de la météo. Car à la moindre pluie, il faut compter près de 2 voire 3 heures. C’est que nous dit Derrick, un conducteur habitué du tronçon. Pour le prix. De 500 francs il ya quelques années, on paie désormais 1500 voire 2000 Francs. Très généreux d’ailleurs selon notre conducteur et compagnon. Dans la région du Nord ouest, l’état piteux de la seule porte d’entrée de la région gêne presque tout le monde. Comme le maire de Bamenda 2 PETER CHENUI. Mais lui il parle d’un chantier mis en difficulté par les Séparatistes avec le saccage des équipements de construction
L’insécurité. En 2017 effectivement les travaux de cette route ont été suspendus après l’incendie des équipements de SOGEA SATOM, adjudicataire du marché. Lors de sa déclaration de presse, le premier ministre a réitéré que les travaux vont reprendre. Avec la levée de l’embargo de la Banque mondiale sur le financement. Mais en mai dernier, le ministre des travaux publics annoncait déjà la reprise pour fin juin des travaux de cette route après la segmentation en trois lots pour trois entreprises différentes afin d’aller plus vite. Sur le tronçon BABAJOU- MATAZEM 17 kilomètres, les travaux stagnent à environ 40%. La tâche commence à peine sur les 52 kilomètres à bitumer. Restent aussi à parachèver les indemnisations liées aux démolitions opérés pour les travaux.