Retour sur le chemin de croix de cette formation sanitaire de deuxième catégorie dont le personnel est en grève depuis hier 22 mai 2023.
Crée en 2004, le centre des urgences de Yaoundé est en service depuis 2015. Déjà près de 9 ans donc que la formation sanitaire vole au secours des patients dont le pronostic vital est engagé. Sauf que jusqu’ici, le Cury peine a déployer tout son potentiel. En cause, un plateau technique insuffisant qui rallonge les délais de prise en charge des patients. Le délai de 3 jours maximum que devrait passer un malade dans cette formation sanitaire, le temps de lever l’urgence pour qu’il poursuive les soins dans un autre hôpital se retrouve parfois multiplié par deux, voire plus.
Une situation qui impacte significativement sur les ressources matérielles et financières de l’hôpital. Bien plus, garder un patient plus longtemps qu’il n’en faut dans cet hôpital stratégique pour les urgences limite la chance pour les autres malades d’y être reçus, même si la nécessité s’impose. La capacité d’accueil étant limitée à 100 lits avec une capacité installée de 50 lits.
En plus de ce problème de plateau technique, la formation sanitaire doit faire face à l’épineuse question d’argent. De source interne, le Cury perd environ 100 millions en francs CFA par an. Des pertes imputables à l’insolvabilité de certains patients qui trouvent parfois mieux de s’en aller sans régler leur note dès qu’ils ressentent un léger mieux. Dans les rangs de ceux-ci, l’on compte certes des indigents mais surtout des malhonnêtes. Ce sont sans doute ces pertes qui font que la formation sanitaire couvre difficilement ses charges.
Bien plus, les problèmes posés par le personnel du Cury sont certes légitimes, mais cette formation sanitaire ne pourra pas y donner de suite aussi facilement. La contractualisation des agents de santé ne dépendant pas du top management, mais du ministère de la Fonction publique, en collaboration avec le ministère de la Santé publique. Le Cury faut-il le rappeler, n’est pas le seul hôpital où des personnels posent des problèmes de primes ou de salaires. En gros des problèmes liés à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. L’urgence d’agir n’est donc plus à démonter.
Source : Mutations du 23 mai 2023. Le chapeau et le titre sont de la Rédaction
By Kate Bih As workers were celebrating Labor Day on May 1, tragedy struck on…
Detectives in Nairobi have arrested 11 suspects, including two Cameroonian nationals. They were arrested in…
The 139th edition of International Labour Day was marked in Bamenda with a vibrant display…
Burkina Faso’s president, Captain Ibrahim Traoré, has expressed his gratitude to supporters around the world…
Some trade unions in Fako Division, South West Region, are urging for better working conditions…
By Tata Mbunwe The designation of journalist Albert Njie Mbonde as Chief of Bokwaongo village…