La ministre des enseignements secondaires est sur le banc des accusés depuis quelques jours.
La pomme de discorde entre le membre du gouvernement et les enseignants ce sont les irrégularités et dysfonctionnements enregistrés durant l’examen du baccalauréat session 2021. L’approche pédagogique par compétence (APC) enseignée aux élèves durant toute l’année scolaire n’a pas été pris en compte durant l’examen du Baccalauréat et les épreuves proposées étaient plutôt calquées sur le modèle de l’approche par objectif (APO).
Ce qui fait dire aux enseignants qu’ils ont été bernés par l’OBC. Ils ne manquent de fustiger le comportement de la ministre qui a indiqué que l’examen s’était déroulé dans de bonnes conditions et sans incidents.
Pourtant, les irrégularités enregistrées pourraient avoir de graves conséquences sur les résultats de cet examen. Pour les élèves, il est hors de question de rater leur année scolaire pour une faute qui doit être imputée aux responsables de l’éducation au Cameroun. En guise de solidarité, de nombreux enseignants ont déjà fait part de leur intention de boycotter les corrections; ils exigent une sortie de la ministre pour clarifier les faits et établir les responsabilités dans cet autre scandal éducatif.