L’organisation mondiale de la santé et la FAO veulent à travers un atelier avec les acteurs nationaux en charge de la sécurité sanitaire des aliments faire le point et corriger les faiblesses.
Dates de péremption, cuisson, origines, environnement. Voilà des préoccupations auxquelles les citoyens font face sans toujours avoir les moyens de les adresser efficacement.
Le gouvernement quant à lui présente ses actions en vue de limiter l’importation des produits douteux. ” Il ya au niveau du ministère, le Programme d’évaluation et de conformité avant embarquement, le PECAE qui est un programme de suivi des marchandises qui arrivent au niveau du Cameroun” explique Philippe NYETAM NYATAM, inspecteur général au ministère des Mines de l’industrie et du développement technologique
Mais cela ne suffit, l’information et la sensibilisation des consommateurs sont des aspects essentiels. Tout comme le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la problématique.
Mais avant il faut déjà mettre en place un système d’information entre les instances qui ont pour mission d’assurer la sécurité sanitaire des aliments, demande l’organisation mondiale de la santé. Cela permet de partager les informations. C’est capital, soutient Dr Douba Épée, Intervenant représentant le Représentant Résident de l’organisation mondiale de la santé au Cameroun
Au Cameroun une demie dizaine d’administration sont en charge des questions de sécurité sanitaire des aliments. Une bonne coordination de leurs initiatives est par ailleurs demandée, pour plus d’efficacité sur une question devenue éminemment complexe, a rappelé le point focal sécurité des aliments au bureau Afrique de l’OMS. Soulignant que l’intensification des échanges entre les États et le faible niveau de vie des régions pauvres du monde comme sur le continent, sont des facteurs contraignants.
Mimi Mefo Info Français (MMIF)