Sosucam : un mouvement de grève fait plusieurs victimes – Le mouvement d’humeur qui s’est produit à Nkoteng dans la région du Centre, avait pour but pour revendiquer la normalisation des conditions de travail, s’est transformé en émeute, faisant au moins 1 morts et plusieurs blessés.
Des coups de feu, la frayeur, des champs de cannes à sucre brulés, des écoles et autres édifices publiques vandalisés, la ville de Nkoteng, situé à quelques kilomètres d’Obala, dans la région du Centre Cameroun a connu une ambiance inhabituelle ce mardi 4 février 2024.
A l’origine, une grève du personnel de la Société Sucrière du Cameroun (Sosucam) qui revendique la normalisation des conditions de travail. « Depuis plusieurs mois, nous ne sommes pas payés normalement. Parfois les salaires arrivent en retard, à des moments ça n’arrive même pas. On arrive à Yaoundé, les banques nous disent que les salaires n’ont pas été virés. C’est pourquoi nous avons décidé de faire la grève », raconte un gréviste.
Sauf que le mouvement qui se voulait pacifique s’est vite transformé en émeute. Des jeunes désœuvrés qui n’avaient rien à voir avec la grève sont entrés en jeu. Ils ont pris d’assaut plusieurs édifices publiques, avant de les vandaliser. Ils ont également incendié des champs de cannes à sucre. Sur les images diffusées par nos confrères de Vision 4, on peut voir des hectares de plantation partir en fumée.
Pour calmer la situation la police anti-émeute est entrée en jeu de manière brutale, usant des lacrymogènes, et des balles. Des dizaines de coups de feu à répétition ont été entendus dans la ville, selon des témoins.
Un bilan non officiel dressé par plusieurs sources fait état, d’un mort et de plusieurs dizaines de blessés. Dans un communiqué publié ce soir le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) de Cabral Libii, a dénoncé une situation inacceptable qui « révèle, une fois de plus, les tensions profondes qui existent entre les travailleurs et la direction de l’entreprise.
Le respect des droits des salariés est un principe fondamental qui ne saurait être bafoué. Nous appelons la Sosucam à prendre toute la mesure de cette crise et à engager un dialogue sincère avec les travailleurs pour une solution juste et durable. Il est impératif que les ouvriers soient rémunérés à la hauteur de leurs efforts et dans des conditions conformes à la dignité humaine », a écrit l’honorable Cabral Libii. Avant d’exhorter « les autorités à garantir le respect des droits des travailleurs et à éviter toute escalade de la violence ».
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