En Afrique de l’Ouest, certains pays de succession française connaissent de profondes transformations car ils prennent appui sur des dynamiques du dedans.
Il s’agit notamment d’une société civile plus expressive et active par rapport à l’Afrique centrale ainsi que des réalités anthropologiques. L’extérieur concoure également à ces transformations. On parle de métamorphoses géopolitiques pour systématiser la présence russe dont la vision africaine permet particulièrement au Mali d’ouvrir un imaginaire.
Toutefois, la rencontre du Président français de ce jour avec ses homologues ouest-africains ( Mohamed BAZOUM du Niger, Mahamat Idriss DEBY du Tchad et sonne comme une initiative voulant améliorer le superficiel. De même, le sommet UA/UE de jeudi et vendredi ne s’attaquera pas frontalement aux préoccupations majeures des nouvelles générations africaines qui aspirent à autres choses.
Tout compte fait, il existe un poids colonial qui hypothèque de manière générale l’avenir des populations d’Afrique noire francophone. C’est l’idée que je développe dans mon 7e ouvrage intitulé : “Le poids colonial de la France : entre façonnage, Errances et auto – libération”. Le “livre qui sensibilise” est disponible sur Amazon. On peut l’acheter au prix de 10.000 à la librairie des peuples noirs à Yaoundé et dans nos locaux à Douala. Appeler le +237 699420986.
Ici, une photo avec le ministre de la refondation du Mali, Ibrahim Ikassa Maiga, en décembre 2021 à Bamako.
Eric YOMBI, Journaliste